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Subafuruba Admin
Nombre de messages : 73 Age : 37 Localisation : à Bisho City avec mon Yuki adoré Date d'inscription : 15/07/2008
| Sujet: Mes fanfics Sam 18 Oct - 23:28 | |
| Bon alors je suis en train d'écrire une fanfics sur Viewfinder qui contiendra peut-être du mpreg (ça c'est vraiment pas sûr du tout même si j'ai commencé cette fics dans ce but XD). C'est ma toute première fics alors un peu d'indulgence svp. Je la poste quand même pour avoir votre avis sur les trucs qui vont pas (mais aussi les trucs qui vont ^^). Y'a que 2 chapitres pour le moment (je vais me mettre à écrire le 3è dans peu de temps). Pour info, je situe l'histoire entre le NT 16 et le NT 17. Jamais deux sans trois Chapitre 1 - Spoiler:
Chapitre 1 : L’aimant à problèmes
L’air tokyoïte était insoutenable en ce mois d’Août. Il n’était pourtant que 10h du matin mais une chaleur étouffante s’était déjà installée. Le bruit de la circulation et l’odeur des pots d’échappements contribuaient aisément à l’augmentation croissante de l’irritabilité du jeune homme. Déjà que devoir travailler dans cette fournaise ne l’enchantait guère mais cette atmosphère citadine et polluée était la goutte qui faisait déborder le vase. Et pourtant en grand professionnel qu’il est, il devait rester à tout prix. Cette histoire me permettra de payer au moins 3 mois de loyer à l’aise, se dit le jeune homme dans son fort intérieur. Il est vrai qu’une aubaine pareille ne se présentait pas souvent, il fallait donc en profiter.
C’est alors que deux hommes arrivèrent. Tout deux portaient des costumes trois pièces de la plus grande élégance quoique de coupe très sobre. Ils s’arrêtèrent devant la façade d’un grand hôtel très chic du centre de Tôkyô. Sûrement le prélude d’un entretient d’affaire. Et quelle affaire !!! Le jeune homme s’empressa de prendre ses affaires qui ne se résumaient qu’à un sac à dos et une sacoche pour appareil photo. Il devait se dépêcher pour ne pas louper son scoop. Un homme d’affaires qui friquotte avec un membre de la Diète (1) pour obtenir des avantages économiques et financiers, c’est de l’or en barre et une perspective d’avenir plus que radieuse pour le jeune photographe qu’il est. Le jeune homme était extrêmement fier d’avoir été choisi par le magazine à scandales le plus vendu de la métropole. Mais ce qui le ravissait au plus au point c’est que pour une fois une certaine personne très influente de son entourage n’avait a priori pas de lien avec cette affaire. Il serait donc parfaitement tranquille et pourrait travailler efficacement sans avoir à se faire harceler. Des images toutes plus lubriques les unes que les autres firent irruption dans son esprit le faisant rougir de façon excessive. Le jeune homme se dépêcha de chasser ces pensées embarrassantes le plus vite possible. (2)
Pourquoi faut-il que je pense à ce pervers dans un moment pareil ?, se demanda le photographe. Aller on retourne au boulot et plus vite que ça. C’est pas ce yakuza qui va payer mon loyer et mes factures. De toute façon, il n’en a plus rien à faire de moi et c’est tant mieux. Cette pensée chagrina le jeune homme plus qu’il ne l’aurait imaginé. Cela faisait déjà plus d’un mois qu’il n’avait pas eu de nouvelles de cet homme. La raison de ce silence radio lui était inconnue. Cela avait-il à voir avec lui ? Avait-il eu un comportement ou dit quelque chose n’ayant pas plus à l’homme d’affaires ? Il ne savait vraiment pas quoi penser de cette situation. Tout ce qu’il savait c’est qu’il avait enfin la paix et que ça lui plaisait vraiment. Cependant, une partie de lui le réclamait, voulait le voir et ce à n’importe quel prix mais il était hors de question de se l’avouer.
Alors qu’il approchait de l’hôtel son portable se mit à sonner. Et merde j’ai oublié de l’éteindre, se reprocha-t-il à lui-même. Il se dirigea dans un coin isolé pour répondre à son appel.
Hello Akihito, ça va ?
Le jeune photographe reconnu immédiatement la voix de son meilleur ami, Kô. Sachant que son temps était compté, il voulait absolument terminer cette conversation au plus vite sans toutefois se mettre à dos son ami.
Que veux-tu Kô ? J’ai pas trop le temps de te parler, je suis sur un gros coup.
Ah désolé mon pote. J’vais abréger alors. T’es là ce soir ?
Euh … Oui je pense, pourquoi ?
Tu verras bien. Rendez-vous au club Sion ce soir à 20h.
Kô, att …
Son ami venait de raccrocher le laissant stupéfait. Son esprit s’était vidé au moment où Kô avait prononcé le nom du club Sion. Allait-il revoir ce yakuza pervers ? Une partie de lui l’espérait pendant que l’autre le redoutait. Akihito ne savait plus quoi faire. Devait-il y aller ? Le problème était que s’il n’y allait pas cela mettrait à mal son amitié avec Kô surtout que c’était très souvent le cas depuis qu’il avait rencontré le propriétaire dudit club. Non je dois y aller. Il me suffira juste de l’éviter si je le vois. Et puis avec un peu de chance on ne pourra même pas y rentrer dans ce satané club vu que je ne pense pas que Kô possède une carte de membre. Oui, on ne pourra certainement pas rentrer dans le club donc je n’ai pas à m’en faire vu que je ne le verrais pas. Toute cette réflexion intérieure lui fit perdre le cours des choses. Il ne se rendit compte que bien plus tard que la transaction entre l’homme d’affaire et le membre de la Diète était semble-t-il déjà terminée et que le scoop venait de lui filer sous le nez. Bilan de la journée : un scoop d’envolé, un avenir radieux partit en fumée, un proprio qu’il allait falloir éviter le plus possible à la fin du mois mais surtout une angoisse persistante qui s’insinuait en lui depuis le coup de téléphone. Une angoisse qui disparaîtra ou s’aggravera ce soir à 20h.
C’est la mort dans l’âme qu’il se décida à quitter les lieux où s’était déroulé son ex-scoop. Ex-scoop, ça c’est ce qu’il croyait puisqu’en effet, il se retrouva nez à nez avec ses deux cibles. Quand l’homme d’affaires vit l’appareil photo de professionnel que tenait Akihito dans sa main, il donna aussitôt l’ordre à ses gardes du corps de s’emparer du jeune homme. Ceux-ci s’exécutèrent dans l’instant avec plus ou moins de délicatesse. Akihito fût donc assommé et jeté inconscient à l’arrière de la berline de l’homme d’affaires. C’est avec un mal de crâne abominable que le photographe se réveilla. Il ne reconnaissait pas l’endroit où il se trouvait mais il en déduit grâce aux bruits environnants qu’il était sûrement dans un entrepôt de la baie de Tôkyô. Akihito se redressa afin de pouvoir mieux observer son lieu de détention. L’entrepôt avait l’air a priori vide de toute présence humaine. Il n’était encombré que d’énormes caisses en bois au contenu indéterminé et de vieux filets de pêche dont l’odeur pestilentielle venait agresser l’odorat du jeune captif.
Putain dans quelle merde j’me suis encore fourré cette fois-ci ?, se demanda-t-il. C’est dingue ça, j’attire les embrouilles comme le miel attire les abeilles. Et le pire c’est que cette fois y’a vraiment aucune raison à ça. C’est vrai quoi, j’ai même pas pu prendre de photos. Avec un peu de chance, ce mec me croira quand je lui dirais que c’était une simple coïncidence. Bah de toute façon un p’tit mensonge n’a jamais tué personne. C’est à ce moment-là que la porte de l’entrepôt s’ouvrit laissant apparaître l’homme d’affaire suivi de ses deux gorilles. Il s’approcha d’Akihito et resta silencieux pendant quelques minutes. N’y tenant plus, Akihito se décida à rompre ce lourd silence.
Bon écoutez mon vieux, je sais pas ce que vous me voulez mais j’aimerais bien partir d’ici. Cette odeur de poisson pourri me donne envie de vomir. Donc là ce serait sympa de me détacher et …
Takaba Akihito, 23 ans, né un 5 mai à Yokohama, résidant actuellement à Musashino dans la préfecture de Tôkyô. Vous mesurez 1m75 et pesez 60kg. Vous êtes photographe indépendant toujours à la recherche de scoops qui vous permettront d’améliorer votre quotidien. Vous avez un passé de délinquant qui sera cependant atténué grâce à l’influence de votre père. (3) Ai-je oublié quelque chose d’autre ?
Oui une chose très importante : que je vous emmerde. Comment avez-vous eu ces informations ? Pourquoi me retenez-vous enfermé ici ?
La réponse à cette dernière question est toute simple : j’attends de voir rappliquer Asami Ryuichi ici. Tu le connais bien n’est-ce pas ?!
Takaba n’en revenait pas. Il était encore dans les emmerdes et Asami en était ENCORE une des raisons. Mais pourquoi avait-il dû rencontrer cet homme ce jour-là. (4) Sans lui, sa vie aurait été beaucoup plus facile … mais aussi beaucoup plus triste. Pour une raison qu’il n’osait s’avouer, il voulait le voir et espérait donc qu’il apparaîtrait aux portes de l’entrepôt. La sonnerie de son portable tira Akihito de sa rêverie. L’homme d’affaire s’empressa de lui prendre le téléphone et répondit.
Alors Asami comment ça va ? Bien j’espère. Comme tu peux t’en rendre compte je détiens une personne qui t’est chère. Donc si tu ne veux pas que je l’abîme, je te conseille de te pointer rapidement à l’entrepôt numéro 8 du port et n’oublie surtout pas de me rapporter ce que tu m’as volé. L’homme d’affaire raccrocha et rendit son portable à Akihito comme si de rien n’était.
Bien il semblerait que ce cher Asami vienne nous rendre une petite visite. Je vais lui réserver un accueil qu’il n’est pas près d’oublier.
Sur ce, l’homme d’affaire se retira laissant ainsi le photographe seul dans l’entrepôt nauséabond. Takaba essaya alors de faire passer ses mains attachées dans son dos devant lui. L’entreprise ne fût pas facile mais c’était sans compter sur son physique athlétique. Une fois sous ses yeux, il essaya tant bien que mal de desserrer la corde qui le retenait prisonnier. C’est à ce moment précis que son portable se mit à vibrer. Il venait de recevoir un SMS. Après de multiples contorsions, il réussit à sortir son téléphone de sa poche. Le message était de … Asami Ryuichi. A la lecture de ce nom, Akihito s’empourpra. Il s’empressa alors de lire le message. Celui-ci disait : « Je te laisse un mois tout seul et tout ce que tu trouves à faire c’est de te mettre encore en danger. Tu ne peux vraiment rien faire si je ne suis pas là pour te surveiller. Je suis en route pour venir te chercher, pendant ce temps-là essaie de trouver quelque chose de plaisant pour me remercier … »
Le téléphone fit les frais de la colère de son propriétaire suite à la lecture du message. Akihito bouillonnait de rage. « Essaie de trouver quelque chose de plaisant pour me remercier ». Espèce de sale yakuza pervers j’t’ai rien demandé moi. J’ai pas besoin de toi pour me sortir de cette merde. Le remercier et puis quoi encore. Tu vas voir un jour j’arriverais à te coincer et ce jour-là sera le plus beau jour de ma vie. (5) Bon c’est pas tout ça mais faut que je sorte d’ici avant qu’il n’arrive.
Vingt bonnes minutes passèrent sans qu’Akihito ne réussisse à trouver un moyen de s’échapper. Il entendit alors une voiture arriver près de l’entrepôt. Il escalada quelques caisses en bois pour accéder à une fenêtre à barreaux. Il vit alors l’allure fière, racée et élégante de l’homme qui l’avait si souvent pris de force. Sur le coup il le trouva extrêmement beau et fût heureux qu’il soit venu encore une fois le sortir du pétrin dans lequel il s’était fourré. Il allait enfin sortir d’ici et ENFIN le revoir et le toucher. C’est alors que des coups de feu retentirent. Akihito revînt alors à la réalité pour voir ce qui se passait mais il ne vit rien. Non il ne vit rien du tout même Asami n’était plus là. Il ne restait qu’une petite flaque de sang sur le sol à l’endroit où se trouvait peu de temps avant Asami et des impacts de balles incrustés dans la carrosserie de la BMW de celui-ci. (6) Akihito commença alors à paniquer.
Fin du chapitre 1
Notes : 1- Pour ceux qui ne le savent pas, la Diète est l’équivalent de notre Congrès. 2- Je n’ai pas développé pour ne pas heurter la sensibilité des plus jeunes ^^ (mais c’est au moins classé X) 3- Renseignements précieux qui sont exacts. Je n’ai rien inventé. J’ai quand même résisté à la tentation de mettre le type de sous-vêtement qu’il porte ainsi que ses zones érogènes (là j’ai lutté comme une malade pour ne pas les mettre XD). 4- Tout le monde se souvient de cette superbe rencontre bien perverse. Je l’ai particulièrement bien appréciée niark niark niark 5- Qui a calculé le nombre de fois où il dit (ou pense) à ça ??? 6- Asami possède une BMW 750i noire. On s’en fout mais bon ^^
Chap 2 dans pas longtemps ^^ | |
| | | Subafuruba Admin
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| Sujet: Re: Mes fanfics Dim 19 Oct - 2:18 | |
| Et voila le chapitre 2 ^^ Il est un peu plus long et y'a plus de dialogues. Dans le 3è chap promis je mets un lemon comme je les aime XD - Spoiler:
Chapitre 2 : Pas touche à ma propriété !
Cela faisait déjà plus d’un mois qu’il n’avait pas revu sa propriété et cela ne lui plaisait guère mais il ne pouvait faire autrement. Les affaires avant tout et malheureusement pour lui elles passent aussi avant le plaisir charnel. Pourtant l’homme d’affaire n’avait pas l’air d’être affecté plus que cela de cette situation. Cela le surprit même quelque peu de ne pas ressentir une quelconque peine ou du moins l’envie de le voir. Le travail s’était tellement accumulé qu’il ne savait où donner de la tête. Et tout cela était de la faute de ce petit photographe. Le yakuza espérait tellement qu’il change un peu en évitant de se mettre tout le temps dans le pétrin car il était toujours obligé d’aller le sauver. Et oui, en bon homme d’affaires qu’il est, il met un point d’honneur à prendre grand soin de ses possessions et surtout de celle-là.
Pour Asami Ryuichi, les jours passent et se ressemblent en tout point. Levé le matin à 6h30. Il prend son petit déjeuner assez rapidement puis part faire une douche. Une heure après le voila prêt à affronter une journée de plus au bureau toujours fidèle à lui-même : costume trois pièces sobre fait sur-mesure, cheveux impeccablement coiffés en arrière laissant quelques mèches rebelles lui balayer le front et regard profond, imperturbable mais tellement captivant. (1) Depuis qu’il était revenu de Macao, Asami n’en voyait plus le bout. (2) Cela ne lui était jamais arrivé auparavant. En faite, tout à commencé à se détraquer dans son travail dès sa rencontre avec son fougueux photographe. Pourquoi fallait-il qu’il ait autant d’impact sur sa vie ?
C’est ce moment que Kirishima choisit pour s’introduire dans le bureau de son patron. L’énorme pile de dossiers que celui-ci portait à bout de bras désespéra Asami au plus haut point. Le souffle d’exaspération de son patron n’échappa pas à Kirishima qui hésita alors à déposer les dossiers. N’y tenant plus, l’homme de main déposa son lourd fardeau sur un coin du bureau qui résistait encore et toujours à l’envahisseur. (3)
Asami-sama ?!
Qu’y-a-t-il Kirishima ?, répondit un Asami complètement las.
Feilong-sama aimerait s’entretenir avec vous. Il attend dans le club. Que dois-je lui répondre ?
Rien du tout. Je vais aller voir ce qu’il me veut et en finir au plus vite avec lui.
Comme le lui avait signifié son homme de main, Feilong attendait calmement en sirotant un cocktail qui avait l’air tout à fait délicieux. Le chef de la mafia chinoise était comme toujours égal à lui-même. Malgré le fait que ses cheveux longs lui donnaient un air efféminé, le jeune homme était beau et élégant. Et sa tunique chinoise à col mao rehaussait encore plus sa beauté. Cependant, Feilong était l’exemple parfait pour expliquer l’expression l’habit de fait pas le moine. En effet ; malgré cette apparence tout ce qu’il y a des plus agréables, le chef de la Baishe pouvait se montrer intraitable et cruel. Sur ce point il ressemblait énormément à Asami. L’homme d’affaires arriva à la hauteur du jeune chinois. Il ne s’encombra pas des formules de politesse d’usage et commença la conversation sur un ton des plus désagréables.
Qu’est-ce que tu me veux Feilong ? Je n’ai franchement pas de temps à perdre avec toi alors va droit au but et rapidement.
Et bien quelle entrée en matière !! Toujours aussi aimable à ce que je vois. Serais-tu contrarié en ce moment ?, fit Feilong sur le ton de la moquerie. Cette réflexion était de trop. Asami sentit son self-control fondre comme neige au soleil. Feilong remarqua l’état d’énervement croissant de son interlocuteur. Il décida donc d’arrêter la plaisanterie là où elle en était et repris rapidement son sérieux.
J’ai des nouvelles concernant Mikhaïl, lança le chinois des plus sérieux. Asami reprit son calme en entendant ce nom. On arrivait enfin aux choses sérieuses. Il alla alors s’installer en face de Feilong pour poursuivre leur entretient de façon plus confortable.
Alors, où est cet enflure ?
Je ne le sais pas exactement. Mais ce qui est sûr c’est qu’il a quitté l’Asie. Mes hommes sont à ses trousses. Donc tu peux rassurer Akihito, il ne viendra pas l’embêter de si tôt. Tiens d’ailleurs, où est-il ?
Je ne sais pas je ne l’ai pas vu depuis plus d’un mois.
Plus d’un mois ?! Aurais-tu perdu de l’intérêt pour ton cher photographe ? Si c’est le cas, cela signifie que la chasse est ouverte. Hahahahaha
Je t’interdis de toucher à Takaba. Je ne prête pas si facilement ce qui m’appartient et cela est encore plus vrai le concernant. Takaba est à moi !
Sur ce, Asami se leva mettant ainsi un terme à la discussion. Il n’en avait pas appris beaucoup plus mais au moins il était sûr que son jeune amant n’était plus en danger sachant Arbatov loin des frontières nipponnes. Le yakuza se servit un bon verre de whisky bien rempli avant de retourner dans son bureau où l’attendant une garnison de dossiers en attente d’être traités. Il était 17h passées quand Kirishima entra dans le bureau de son patron sans plus de manières que cela. Asami fût sur le coup étonné d’un tel comportement venant de son homme de main le plus efficace.
Asami-sama !!
Quoi encore Kirishima ? La prochaine fois tu seras prié de frapper avant d’entrer dans mon bureau.
Désolé patron mais il y a un problème. Il s’agit de Takaba Akihito.
C’est pas vrai, qu’est-ce qu’il lui est ENCORE arrivé ?, fît le yakuza qui commençait à en avoir réellement marre.
Il s’est fait enlevé, monsieur. Par Nishikado Akira-san. (4) Asami s’empara aussitôt de son portable et appela sur le portable d’Akihito. Comme il s’en doutait c’est l’homme d’affaires qui décrocha. S’ensuivit tout un monologue de la part de Nishikado-san lui recommandant fortement de venir à un certain entrepôt numéro 8 situé au port. La communication terminée, Asami prit sa veste et se dirigea vers la porte.
Kirishima, en route. Nous allons au port.
Le trajet fût extrêmement silencieux et pour cause, Asami était entrain d’élaborer un plan pour sauver son amant tout en évitant de se faire tuer et Kirishima quant à lui n’était pas un grand bavard de nature. Asami regarda sa montre. 17h40. Pas étonnant que la voiture n’avançait pas rapidement. L’artère principale de circulation était bouchée du fait de la sortie du bureau des office ladies et des salarymen. L’homme d’affaires avait beau avoir énormément de pouvoir et de relations haut placé, il ne pouvait absolument rien contre la surabondance du trafic routier. Tant pis, il allait falloir attendre que tout cela se désengorge. Le yakuza sortit alors son portable de la poche intérieure de sa veste et commença à rédiger un message qui était bien sûr adressé à son jeune photographe. Kirishima qui regardait à ce moment-là dans son rétro intérieur surprit son patron le sourire aux lèvres alors qu’il écrivait son message. Ce n’était bien sûr pas un sourire à pleines dents mais rien que le fait de voir son patron sourire affectueusement et d’un air amusé le surprit énormément quoiqu’il n’en laissa rien paraître. Asami imaginait très bien la tête d’Akihito à la lecture du message et cela l’amusait beaucoup. Il allait enfin pouvoir rejouer avec lui après ce long mois d’abstinence.
Les abords du port commencèrent à se dessiner au loin. Il ne faudrait qu’une dizaine de minutes pour y arriver vu le trafic automobile. C’était une belle journée d’Août et les mouettes étaient toutes de sortie virevoltant au dessus des innombrables bateaux de pêcheurs occupant les quais. L’odeur très forte de poisson ne devait pas être étrangère à l’amas de volatiles sur les berges et pontons. Les chemins d’accès aux entrepôts étaient tous plus encombrés les uns que les autres et Kirishima eut bien du mal à se frayer un chemin parmi tous ces cageots de poissons, filets de pêche qui trainaient nonchalamment par terre ou encore bouées d’amarrage éparpillées de-ci de-là. Les odeurs d’iode incommodaient au plus au point le yakuza. Il se demandait comment Akihito pouvait endurer cela. Il faut dire que l’odorat de l’homme d’affaires était plus habitué aux effluves parfumés de ses jolies clientes et aux odeurs de cigarettes de ces plus hauts membres.
J’aperçois l’entrepôt numéro 8, patron
Parfait. Gare-toi devant les portes, bien en évidence et garde le moteur en marche au cas où il y aurait un imprévu. Mais cela ne devrait pas arriver si tout se passe comme je l’ai prévu.
Patron, loin de moi l’idée de vous contredire mais je pense néanmoins que se rapprocher autant de l’entrepôt est trop risqué. Nous devrions nous mettre dans un endroit un peu plus reculé pour éviter d’être trop à découvert.
Kirishima, fais ce que je te dis et ne discute pas. Je veux qu’il me voie, qu’il sente que je suis là pour lui.
L’homme de main ne savait trop comment interpréter cette dernière phrase venant de son patron. Si celle-ci s’adressait à Nishikado-san alors il ne faisait aucun doute que l’homme d’affaires qui avait eu la très mauvaise idée de kidnapper Takaba allait passer un sacré mauvais quart d’heure. D’ailleurs il ne faisait presque aucun doute qu’il ne reverrait pas la lumière du jour car si il y a bien une chose que le yakuza détestait par dessus tout c’est tout c’est que l’on touche à ses possessions. Il pouvait se montrer d’une inhumanité qui faisait froid dans le dos et ce, surtout quand il s’agissait du jeune photographe. Cependant, cette phrase pouvait aussi être interprétée comme destinée à Takaba Akihito et dans ce cas-là, son patron aurait fait preuve ouvertement d’un attachement tout particulier pour le jeune homme. Connaissant assez bien son patron, Kirishima opta pour la première interprétation même si un doute infime resta ancré dans son esprit.
La BMW noire se gara pile en face des grandes portes de fer coulissantes de l’entrepôt numéro 8. Il n’y avait aucun bruit en dehors de l’activité portuaire qui servait de fond sonore. La tension dans l’atmosphère était palpable. On avait l’impression que tout pouvait arriver et que ce ne serait pas très joyeux. Asami sortit en premier de la voiture, suivit de très près par Kirishima qui troqua sa casquette de chauffeur pour celle de garde du corps. Nishikado accompagné de deux de ses gorilles apparut en face des deux hommes qui étaient restés posté à côté de la berline. L’homologue du yakuza s’avançait vers celui-ci d’un pas lent mais assuré. Son visage démontrait toute sa confiance et cela se matérialisait d’autant mieux dans le petit rictus satisfait qu’il arborait. Tout les opposait, tant dans leur attitude que dans leur goût vestimentaire. Nishikado portait un complet blanc très chic quoiqu’un peu trop fantaisiste et avait une attitude des plus joviale. Quant à Asami, celui-ci restait égal à lui-même. Il portait un costume trois pièces noir très élégant et sobre et il arborait une mine sans réelle expression ce qui rendait presque impossible de savoir ce à quoi il pensait. L’homme d’affaires vêtu de blanc mit fin au silence en engageant la conversation.
Asami. LE Ryuichi Asami est devant moi. Quelle chance ! Je suis très content que tu te sois déplacé pour me rencontrer.
…
Bien, comme tu n’es pas un grand bavard et que je n’ai pas vraiment le temps de faire la discussion, nous allons en venir à ce qui nous intéresse. Celui que tu es venu chercher se trouve dans cet entrepôt. Ne t’inquiète pas il est encore en vie et je ne l’ai même pas brutalisé. Donc puisque tu récupère ton bien en bon état j’ose espérer que tu m’as apporté ce que tu m’as lâchement dérobé.
Kirishima !, fit Asami sur le ton de l’ordre.
L’homme de main récupéra une serviette qui se trouvait sur la banquette arrière de la voiture allemande. Il l’a remis à Asami. Celui-ci l’ouvrit pour en sortir des documents qui avaient l’air de prime abord très important.
Voici tes titres de propriété sur les hôtels du bord de mer ainsi que tes créances immobilières. Maintenant rends-moi Takaba !
Une fois les documents remis, Kirishima se précipita vers l’entrepôt afin d’aller chercher le jouet préféré de son patron. L’homme d’affaires véreux commençait à quitter les lieux quand Asami suivit les pas de son homme de main. Cependant, un petit imprévu vînt gâcher les retrouvailles. En effet ; Nishikado découvrit un peu trop vite que les documents qu’il venait de récupérer étaient en faite des faux. Son sourire laissa sa place à une expression de rage intense. Il se retourna et sortit un automatique qu’il pointa en direction du yakuza. Celui-ci, qui avait remarqué ce changement de comportement, empoigna aussi son arme et tenta de se couvrir derrière sa voiture mais il n’eut pas assez de temps. Un coup de feu se fit entendre et Asami sentit une douleur dans le ventre. Il était blessé et même bien blessé. Le sang coulait sur le sol formant une flaque plus ou moins grande. Le yakuza entra alors à l’arrière de la voiture tandis que Kirishima accourait à son encontre. En regardant furtivement vers la fenêtre à barreaux de l’entrepôt, Asami aperçut le visage de son amant. Celui-ci avait l’air inquiet mais au moins il allait bien et c’était le principal.
Patron, je m’occupe d’eux, cria Kirishima tout en s’élançant vers les agresseurs.
Asami lui prêta main forte tout en restant à l’arrière du véhicule. Heureusement pour lui, c’était un très bon tireur. Il put ainsi abattre l’un des gorilles de Nishikado et blesser l’autre qui fût abattu par Kirishima. Il ne restait plus que l’homme vêtu de blanc à être encore debout dans un état à peu près correct. La douleur se lisait sur son visage et s’intensifiait au fur et à mesure que son impeccable complet blanc devenait cramoisi. L’homme de confiance du yakuza en termina rapidement avec lui. Malgré sa blessure au bras, il réussit à se débarrasser des corps en les donnant à manger aux poissons. Asami, quant à lui, sortit tant bien que mal de la voiture et aperçut Akihito qui était aux portes de l’entrepôt, le visage pétrifié par la peur et l’inquiétude. Les deux hommes se dévisagèrent sans qu’aucun n’eut le courage de faire le premier pas.
Fin du chapitre 2
Notes : 1- Non non je ne suis pas du tout sous le charme d’Asami. Non ce n’est pas mon perso préféré XD 2- En faite je situe cette histoire après qu’Asami ait récupéré Akihito sur le bateau-casino de Feilong. Donc je continue après le Naked Truth chapitre 16 même si je sais déjà ce qui se passe dans le chapitre 17 (d’ailleurs vivement le 18 ^^) 3- Désolée pour cette référence toute pourrie à Astérix et Obélix ^^ 4- Petite allusion à Hana Yori Dango. Mélange de Nishikado Sôjiro et Mimasaka Akira, les amis de Dômyôji et Makino.
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